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La marque Sam trouve ses origines dans l’histoire de l’horlogerie française en reprenant les codes d’une filiale de la célèbre manufacture LIP à Besançon. Elle s’inspire également de la carrière embarquée de Samuel Allonsius en reprenant le trigramme SAM « Service à la Mer » des navires de la marine nationale. Enfin, Sam est le diminutif de Samuel et surnom naturel de Samuel dans la Royale pendant près de 30 ans. A l'aune de ce triptyque, nous retraçons dans les pages qui suivent quelques grandes dates marquantes de l'histoire de la marque Sam.

Historique

1905-1995

Frédéric Samuel Lipmann

Frédéric Samuel Lipmann, petit-fils d'Emmanuel et fils d'Ernest, est né à Besançon le 2 novembre 1905. Après une scolarité chaotique à Paris, il échoue à l'examen du baccalauréat en 1922. Son père le ramène ensuite dans le berceau familial et le place à l'école d'horlogerie de Besançon. En 1928, il part pour les États-Unis en voyage d'étude. Il en profite pour visiter les usines d'horlogerie et les usines de montage des motos Harley Davidson. Ce voyage et sa passion pour le sport automobile vont influencer sa vision et ses méthodes. En août 1931, il rejoint l'entreprise familiale.

"Génie" pour certains, "fou" pour d'autres, "Fred" bouleverse les traditions. Sous sa direction, Lip S.A. innove et devient le premier horloger en France. L'année 1954 marque l'apogée de la société qui compte 1 500 employés qui produisent 300 000 montres par an. Cependant, Fred Lip ne peut s’adapter au marché horloger en pleine évolution avec l’arrivée du quartz et, en février 1971, il passe la main. Il s'éteindra à Paris le 9 novembre 1996.

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1914

Revenons au début de la Grande Guerre.

La manufacture LIPMANN s'engage résolument dans le conflit et s'implique dans l'approvisionnement de l'Armée.
 

La marque Lip va équiper les tableaux de bord d’une aviation alliée balbutiante, mais également l'artillerie avec des montres de poche, ou encore, et c’est une nouveauté de taille, les poignets des officiers puis des soldats, avec la généralisation du port de la montre bracelet, plus pratique et fonctionnelle.

La production de toutes ces montres se poursuit au sein l’usine de la Mouillère tout au long de la guerre.

CI-contre une publicité LIP de l'époque

La montre de poignet "poilu"
 

200 salariés, dont 55 horlogers venus de Suisse participent à l’effort de Guerre dès 1914. Ils produisent alors majoritairement des dispositifs d’horlogerie pour l’Armée Française et les Armées Alliées (des montres diverses, des chronomètres, des télémètres pour l’artillerie), mais également des têtes d’obus, des déclencheurs de mines et d’autres fournitures à usage uniquement militaire. La production s’organise différemment, en marquant les débuts de la collaboration entre les différents services de l’Armée et Lip. Ainsi, l’avancement technologique dont fait état l’entreprise Bisontine en 1914, et qui évolue durant la guerre, est sans commune mesure face au terne dynamisme de l’industrie de l’armement d’alors. 

C'est dans ce contexte que LIP crée une montre de poignet destinée aux "poilus" et dont un exemplaire "SAM" figure ci-contre.

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1941

En 1941, le calibre I24 sort à Issoudun ("I" pour Issoudun et "24" pour 24mm de diamètre). Il va équiper les premières Sam et va être conçu en moins d’un an par les techniciens et les ingénieurs qui ont suivi Frédéric Lipmann à la fin de la drôle de guerre. Ce calibre rond à ancre et 15 rubis, est fabriqué à partir de 1942 à Valence dans l’ancienne cartoucherie récemment achetée par Lip. En effet, il faut se rapprocher des fournisseurs en majorité installés en Savoie. Cette montre possède une petite seconde à 6 heures. C’est une véritable prouesse technique étant donné les pénuries et les difficultés rencontrées; il convient en effet de reconstruire les emboutisseuses, les machines-outils, jusqu’aux tournevis et brucelles notamment. Les premiers I24 sont placés dans des boîtiers ronds en aluminium aux cornes fixes fabriquées par Marcel Barbu, un homme d’affaire original qui produit alors pour Lip les boîtiers des chronographes destinés à l’aviation. Après la Libération, les calibres I24 subissent plusieurs modifications dues aux difficultés d’approvisionnement avant d’adopter sa version définitive. Le I24 est produit de 1941 à 1948 et donne naissance à la marque Sam.

 

 

Ci-contre la Sam Nautic équipée du calibre I24 commercialisée à la fin des années 1940.

1995-à nos jours

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Samuel Allonsius

Né à Amiens en 1974, Samuel ALLONSIUS entre à l’Ecole navale en 1995.

En 1998, il suit l’école d’application sur la frégate anti-sous marine DUGUAY TROUIN, la frégate de surveillance GERMINAL et le pétrolier ravitailleur MARNE. A l'issue de cette mission, il choisit la filière COMMANDO.

Il est ensuite affecté comme officier en 3ème du bâtiment d’expérimentation BERRY et officier en second du bâtiment hydrographique L’ESPERANCE.

En 2000, il suit le cours de spécialité MISSILES-ARTILLERIE au Centre d'instruction navale de Saint-Mandrier avant d’être affecté sur l’aviso SECOND MAITRE LE BIHAN en tant que chef du secteur ARMES. Breveté de l’école des systèmes de combat en 2002, il exerce les fonctions de chef du service ARMES sur la Frégate LATOUCHE TREVILLE, avant d’embarquer  en 2004 sur le porte-hélicoptères JEANNE D’ARC comme instructeur ARMES et responsable des Traditions.

Il clôture sa première partie de carrière embarquée en prenant le commandement du bâtiment hydrographique BORDA à bord duquel il conduit son équipage dans le Golfe de Guinée.

Samuel Allonsius pose ensuite "son sac à terre" et partage son expérience auprès des jeunes officiers Français à l’Ecole navale de 2008 à 2011.

S'en suivent trois années au Service de recrutement de la Marine au cours desquelles il recrute près de 10 000 marins.

Il intègre ensuite le centre de soutien des opérations à Villacoublay et participe au soutien des forces spéciales. 

Après ces cinq années parisiennes, il revient à Lanvéoc pour occuper successivement les fonctions de chef du bureau programmation des 35 cours de l'Ecole navale, puis de chef du cours de l'Ecole navale pour officiers étrangers avec près de 150 officiers étrangers formés en trois années.

Après plus de 25 années de service, il décide de se reconvertir dans l'horlogerie.

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2018 : La marque Sam, Horloger et Marin

Détaché de la Marine durant trois années, le capitaine de frégate Samuel Allonsius découvre l’univers de l’horlogerie sous l’impulsion de son ami Laurent C.

 

La marque « Sam » est déposée pour ce qui concerne la réparation, la création et la vente.

 

L'année 2018 est également marquée par la création du logo : Les trois lettres Sam qui sont à la fois le surnom de Samuel et l’acronyme de Service à la Mer. Une ancre de marine est accolée  à la lettre « a ».

1995-à nos jours

2019 : le début d'une collaboration avec Auricoste

Premières réparations d’une Comtoise signée Emile Thomas et d’une Pendulette d’officier Auricoste, successeur d’Emile Thomas et Horloger de la Marine depuis 1854.

En proposant ces deux objets au Musée Auricoste, Samuel Allonsius débute une relation étroite avec M. Claude Tordjman, propriétaire actuel de la marque Auricoste.

Par la suite, il a le privilège de se voir présenter le prototype de la future FLYMASTER qui répond à la fois aux « codes » de la marque mais également au cahier des charges du Ministère des Armées en 1954.

 

Ci-contre, les cotes de la FLYMASTER

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2020 : Les premiers prototypes

Premier prototype épuré avec une roue d'échappement en guise de trotteuse.

Première collection de montres Sam avec des mouvements japonais auxquels il ajuste une masselotte de remontage automatique.

Véritable rotor, ce poids en demi-cercle attaché au mouvement tourne à 360° lorsque le poignet bouge et remonte ainsi le ressort de barillet en fournissant l’énergie à la montre.

 

Rendez-vous dans notre vitrine pour découvrir nos idées de cadeau.

2022 : des côtes de Genève aux côtes de Brest...

Grâce aux précieux conseils de son ami Christophe F.

l'idée d'une référence aux côtes de Brest a peu à peu germé.

L'été 2022 a donc été l'occasion de graver quelques vagues bleues sur les masselottes des mouvements automatiques de la marque.

Les déferlantes bleues sont accentuées par le mouvement oscillatoire.

 

Rendez-vous dans notre vitrine pour découvrir tous nos modèles.

 

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2022 : Lancement de la Marque Sam

Depuis le 1er septembre, la boutique Montresam est en ligne.

Titulaire du label Répar'acteurs délivré par la chambre des métiers et de l'artisanat, Samuel Allonsius pratique son activité de manière éco-responsable en recyclant les matières premières lors des réparations de mécanismes.

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2023 : Obtention du CAP Horloger

Pour en savoir plus sur les Répar'acteurs, nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant​​​

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